
Les 366 salariés de Fabris feront sauter leur usine s'ils n'obtiennent pas 30 000 euros de prime de licenciement. Toujours pareil, l'usine doit fermer car les commandes de Renault et Peugeot sont annulées, suite à la chute des ventes de voitures, due à la crise économique, elle-même issue de la crise financière, etc... Avec les séquestrations de patrons, on n'en est plus aux manifs et grèves. Violences à condamner? Non. La violence est à voir du côté des parachutes dorés qui donnent des millions d'euros aux patrons remerciés. Le Nouvel Obs a comparé les 30 000 euros avec la prime de départ obtenue par les ouvriers des chantiers de La Ciotat il y a 20 ans (1988). Par rapport aux SMIC des 2 époques : chute de 45%. Dernier détail: les salariés de Fabris ont en moyenne 49 ans, un nouveau boulot pour eux n'est pas évident à trouver. En cette période de vacances, le soucis de beau temps n'est malheureusement pas dans toutes les têtes.