La Botoxmania

Qui ne connaît pas le Botox ? Eh ben c'est le produit miracle qui lisse la peau, enlève les rides, efface les aspérités d'un visage. Quelques injections suffisent à vous donner une mine figée, inexpressive, dépersonnalisée. Bref, un air de débile. Une apparence qui, paradoxalement, attire l'attention des gens sur votre combat désespéré contre la vieillesse.

Pourtant les personnalités politiques en raffolent : Berlusconi, le couple Clinton, Tony Blair, Dominique Strass-Kahn... Faut dire que leurs visages arrangés au Botox sont aussi vrais que leur langue de bois.

Mais c'est rien par rapport au milieu du cinéma et de la télé.
Les séries télévisées américaines vous conduisent maintenant dans une sorte de Musée Guimet peuplé de personnages de cire. Un éditorialiste de là-bas a dû écrire que le Botox est en train de tuer Hollywood. Les acteurs n'expriment plus aucune émotion. Ils sont devenus moins réels que les personnages créés par images de synthèse.

A ce rythme, on vivra bientôt dans un monde de clones bien tristes.

Parfum de rumeur

J’ai entendu une rumeur difficile à croire. Non, ce n’est pas celle dont tout le monde déclare ces jours-ci ne pas vouloir en parler. Celle-ci, je vous prie de la garder strictement pour vous seul(e). N'exprimez pas votre indignation au premier micro qu'on vous offre. Ne donnez pas à ces torchons de journaux anglais l'occasion de fouiller dans nos affaires.

La rumeur en question, une fois encore, a rapport avec l’Elysée. Ce qui renforce l’idée d’un véritable complot contre qui-vous-savez, « avec mouvements financiers derrière » comme le précise mystérieusement le responsable de la communication présidentielle. Complot qui oblige les services de renseignement intérieur à délaisser un peu la lutte anti-terroriste pour s’en occuper. Savez-vous que la rumeur se dit mala hora en Colombie, comme l’indique le titre d’un beau roman de Gabriel Garcia Marquez ? Bon, bon, je vois bien votre impatience.

Alors, écoutez bien : il paraît que, si qui-vous-savez ne se présente pas de nouveau, et si personne d’autre à droite ne peut sauver la France, alors, alors seulement, Rachida Dati, la diva ex-ministre de la Justice, sera candidate aux présidentielles de 2012. Les mauvaises langues disent que c'est pour récupérer sa voiture de fonction et ses gardes de corps supprimés par qui-vous-savez. Chut ! Vous n'avez rien entendu.