vendredi 19 mars 2010

"Tu aurais pu rêver encore un peu..."

Loin du vacarme d'un monde injuste, loin des lumières d'une gloire dérisoire, Jean Ferrat s'en est allé.

Un coeur s'est arrêté, un cri s'est tu. Coeur de poète qui faisait chanter les mots déposés dans nos mémoires. Cri de révolté qui offrait une voix aux sans-voix,  la parole de refus aux opprimés atteints dans leur dignité humaine.

Jean Ferrat habite ma France à moi, une France que je veux généreuse dans sa joie de vivre. Mon premier disque 33-tours était un album de lui, et je reste conquis jusqu'à ses dernières chansons ("Nul ne guérit de son enfance",  "Tu aurais pu vivre", "L'amour est cerise", "Devine"...).

Merci l'artiste - j'aurais voulu t'appeler camarade.

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