mardi 4 août 2009

C'était le temps des utopies

Un autre anniversaire de 40 ans : celui du festival Woodstock, à l’apogée du mouvement hippie. Une époque que les jeunes d’aujourd’hui ne peuvent pas imaginer. Celle du Flower power, du cri « Make love, not war » lancé contre la guerre du Vietnam, des départs pour Khatmandou, du LSD et de l’amour en partage. Toute une jeunesse, guidée par des poètes et armée de musique, proclamait son refus de la haine et de la violence. On se rassemblait en communautés pour l’échange et la réalisation des rêves les plus fous. On cherchait l’évasion loin de la société de consommation. Certes, c’était un mouvement de contestation chargé d’utopies qui ne pouvait s’achever qu’en désillusions. Mais, portant haut des idéaux pour un monde plus humain, la révolte était belle, et l'ingénuité des esprits et des cœurs avait alors créé un grand moment de fraternité.

2 commentaires:

  1. A quoi rêvent les jeunes d'aujourd'hui ?

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  2. Maxime Le Forestier chantait "San Francisco" :
    "C'est une maison bleue/adossée à ma mémoire/on y vient à pied/on ne frappe pas/ceux qui vivent là/ont jeté la clef/Peuplée de cheveux longs/de grands lits et de musique/peuplée de lumière/et peuplée de fous/elle sera dernière/à rester debout..."

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