La remise du Prix Nobel de la Paix à Barak Obama doit être l'occasion de penser à une lauréate du même prix, la Birmane Aung San Suu Kyi, qui , aujourd'hui encore, reste privée de liberté dans son pays.
On sait que cette femme, pour la lutte contre la dictature en Birmanie, a sacrifié le bonheur familial et les privilèges de ses origines bourgeoises. On sait qu'elle demeure inflexible dans son opposition non-violente à la junte militaire, malgré un isolement qui dure presque 20 ans déjà (depuis 1991). Les opinions publiques de par le monde n'ont pas le droit d'abandonner celle qui a écrit que le principal ennemi n'est pas le régime politique à combattre, mais c'est la peur que chacun porte en soi-même.
On sait que cette femme, pour la lutte contre la dictature en Birmanie, a sacrifié le bonheur familial et les privilèges de ses origines bourgeoises. On sait qu'elle demeure inflexible dans son opposition non-violente à la junte militaire, malgré un isolement qui dure presque 20 ans déjà (depuis 1991). Les opinions publiques de par le monde n'ont pas le droit d'abandonner celle qui a écrit que le principal ennemi n'est pas le régime politique à combattre, mais c'est la peur que chacun porte en soi-même.
Trouvée sur Wikipedia une citation de Aung San Suu Kyi :
RépondreSupprimer"Dans sa forme la plus insidieuse, la peur prend le masque du bon sens, voire de la sagesse, en condamnant comme insensées, imprudents, inefficaces ou inutiles les petits gestes quotidiens de courage qui aident à préserver respect de soi et dignité humaine (...) Mais aucune machinerie d'Etat, fût-elle la plus écrasante, ne peut empêcher le courage de ressurgir encore et toujours, car la peur n'est pas l'élément naturel de l'homme civilisé."